top of page

Il fut celui qui créa le style Régional de la Capoeira, un style qu’il voulait être axé sur la notion de technique de combat renouant ainsi avec les origines assez combatives de la capoeira, pratiquée par les esclaves épris de liberté, mais aussi en modifiant un peu l’image traditionnelle de cet art appris dans les rodas par l’observation.

Par son travail, la Capoeira fut enseignée de manière beaucoup plus encadrée et disciplinée ce qui attira des personnes de multiples classes sociales et permit une très forte expansion de la Capoeira à travers le Brésil puis à travers le monde.

Sur l’origine de la Capoeira Bimba déclare au journal ‘Tribuna de Bahia’ en 1969 : « Ce fut dans les senzalas du Reconcavo que naquit la Capoeira» .

dans le même journal « Les noirs, oui, étaient d’Angola, mais la Capoeira est de Cachoeira, Santo Amaro et de l’ile de Maré ». Mestre Bimba était connu comme étant non seulement d’une forte personnalité (un géant placide) mais aussi comme un lutteur adroit, détaché des défis du ring et pratiquant de la Capoeira Angola traditionnelle.

 

Mais il était aussi renommé pour un être un lutteur craint de beaucoup, il était même surnommé par certain « tres pancadas » (trois coups) car il est dit que c’est le nombre maximum de coups que ses adversaires pouvaient supporter.

Mestre Bimba, de son vrai nom Manoel dos Reis Machado, est né dans le quartier Engenho Velho (quartier du vieux moulin) de Salvador de Bahia le 23 Novembre 1900.

On ne connaît que peu de choses sur l’enfance de Mestre Bimba si ce n’est qu’il était le fils cadet d’une fratrie de 25 enfants de Luis Candido Machado, un batuqueiro** très reconnu et de Maria Martinha do Bonfim.

 

 

( Manoel dos Reis Machado ) 1900-1974

Historique M.Bimba et M.Pastinha

 

Vicente Ferreira Pastinha est né à Salvador le 5 avril 1889. Il commença la Capoeira avec un vieux Mestre africain appelé Benedito qui, à voir le gamin de 10 ans se faire battre quotidiennement par un autre garçon, résolut de lui enseigner une manière de se défendre.

Il enseignait la Capoeira aux collègues de la Marine, qu’il avait intégré à douze ans. Il en sortit à 20 ans et ouvrit sa première école de Capoeira dans le local d’un atelier de vélos. L’école demeura ouverte de 1910 à 1922.

En plus d’être capoeiriste, Mestre Pastinha était peintre, allant jusqu’à donner des cours de peinture à l’huile, ce qui ne l’empêchait pas de travailler comme cireur de chaussure, menuisier, journalier, quand la situation devenait plus difficile.

En 1941, Mestre Pastinha fonda le « Centre Sportif de Capoeira Angola – CECA », se différenciant de la Capoeira Régional par les mouvements, les coups de pieds, les rythmes de berimbau et les traditions de la roda.

Dans la Capoeira Angola, comme l’explique Mestre Pastinha

 

« Le capoeiriste utilise d’innombrables artifices pour tromper et distraire l’adversaire. Feint que se retire et revient rapidement. Saute d’un côté et de l’autre. Avance et recule. Feint de ne pas voir l’adversaire pour l’attirer. Tourne de tous côtés et se contorsionne dans une ginga malicieuse et déconcertante »

Le capoeiriste doit avoir en tête que la Capoeira ne vise pas exclusivement à préparer l’individu à l’attaque ou la défense mais à développer en plus au moyen d’exercices physiques et mentaux un authentique état d’équilibre physique et psychique, faisant du capoeiriste un sportif authentique, un homme qui sait se dominer avant de dominer l’adversaire. Le capoeiriste doit être calme, tranquille et calculateur

  

 ( Vicente Ferreira Pastinha )1889-1981

 

bottom of page